Par Junior Jeremy
La fête de la Tabaski à Abidjan comme partout ailleurs en Côte d’Ivoire, aura lieu dans trois jours, à compter de ce samedi 17 juillet. Au fur et à mesure qu’approche cette date cruciale, les fidèles musulmans s’emploient à acheter sur les différents marchés de bétails de la capitale économique, leur mouton, chacun selon ses moyens. Toutefois, à en croire les vendeurs rencontrés sur certains de ces marchés, les prix pourraient ne pas être à la portée d’un plus grand nombre de personnes cette année.
. La majorité des vendeurs de bétails rencontrés à l’abattoir de Port-Bouet, dans les parcs d’Adjame et d’Abobo Coco service ont déclaré sans fioritures que « les moutons vont coûter plus chers, comparativement à l’année dernière ». Usant d’un langage diplomatique, Djibril Dicko, le président de l’Association des vendeurs et éleveurs de bétails de Coco service d’Abobo affirme « on ne peut pas dire que les moutons seront chers, mais ils seront plus chers que l’année dernière ». Mahama Ouédraogo, venu du Burkina Faso pour vendre des moutons à l’abattoir de Port-Bouet tient à signaler que l’augmentation des prix part des pays où le bétail est acheté. A savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le coût du mouton qui était entre 50 et 55 000 Fcfa en 2020 au ‘’pays des hommes intègres’’ est passé à 75 000 Fcfa. Il revend le même mouton au minimum à 85 000 Fcfa en Côte d’Ivoire à cause de toutes les charges liées au transport et à leur entretien jusqu’à leur vente.