Déjà que les Canadiens français, les vaincus de la conquête anglaise, n’échappaient guère au racisme anglais. D’ailleurs, dans son rapport, lord Durham proposait l’assimilation culturelle des Canadiens français. Il a reçu d’ailleurs l’appui du haut clergé francophone dont le rôle n’était pas net, net, net, comme on disait dans nos campagnes.
Or, la comparaison avec la politique d’assimilation qui visait les francophones s’arrête ici. Car les pensionnats de toutes les hontes, remplis d’enfants arrachés à leurs parents par des représentants fédéraux détruisent l’image idyllique du « plus bon pays au monde », célèbre phrase de l’ex-premier ministre Jean Chrétien.