581 Vues Septième jour du festival et trois films en compétition : Tre piani de Nanni Moretti, La fièvre de Petrov de Kirill Serebrenikov et The french dispatch de Wes Anderson. Le réalisateur italien est un grand habitué de Cannes. Ce n’est donc pas un hasard si son nouveau film est présenté au Festival. Tre piani, adapté d’un roman, montre trois familles d’un immeuble d’un quartier résidentiel de Rome. Toutes les trois cachent des fêlures. Le film commence lorsque le fils de Nanni Moretti et Margherita Buy renverse en voiture une piétonne, la laissant pour morte devant l’immeuble. Il endommage l’appartement du rez de chaussée où réside un jeune couple avec une petite fille souvent confiée aux voisins, une dame âgée dont le mari semble un peu perdre la tête. A un autre étage, une femme va accoucher alors que son mari est absent depuis des mois. Nanni Moretti a découpé son film en trois parties, chaque fois à cinq ans d’intervalle. Dans chacune d’entre elles, il porte son attention davantage sur l’une des familles. Les années passent avec ses drames mais ce sont toujours les femmes qui pardonnent et qui acceptent de se tourner vers les autres. Nanni Moretti a réussi un beau film choral porté par des acteurs impeccables.