Diffusion sur Le 4 juillet, dans les instants suivant le triomphe face à l’Ukraine, le centre-ville de Leeds ne présentait que de discrets éléments de l’explosion de joie dionysiaque qu’on aurait escomptée. Parce qu’il pleuvait des baignoires, qu’Harry Kane a tué le match trop tôt, qu’on ne craignait pas vraiment les hommes de Shevchenko, qu’on avait encore la gueule de bois d’avoir battu l’Allemagne, que le variant Delta court plus vite que Luke Shaw et puis, peut-être un peu aussi, parce qu’on ne savait pas bien comment réagir. C’est du moins ce que suggérait l’attitude de ce grand dadais hébété, intégralement couvert d’un k-way transparent, qui arrêtait les passants sur King Street pour poser une question :