«J’ai compris que c’est un devoir de santé publique» Parcours d’un vacciné Rédaction LNR «Plus tôt ça sera fait, mieux ça sera», disait Siham, une jeune femme de 35 ans, rencontrée hier, devant un centre de vaccination, à Alger. Elle envisage de se faire vacciner le plus tôt possible. «Pourquoi pas aujourd’hui», s’interroge-t-elle ? Elle a accepté de partager avec nous ses interrogations et son expérience de vaccination. Après six mois de réticence et d’incertitude sur l’efficacité des vaccins utilisés en Algérie (russe et chinois, elle change d’avis et décide d’aller se faire vacciner. «J’ai compris qu’il faudra tôt ou tard passer par là», dit-t-elle. Pour elle, ce n’est plus une question de conviction, mais d’engagement et de devoir de santé publique. Elle a peur pour ses enfants et ses proches d’être affectés par ce virus et par ses variants. C’est l’unique solution pour s’en sortir. Tout commence le jeudi 8 juillet au matin, vers 10h00, sous un soleil ardent et des températures élevées. C’est le début de son parcours pour se faire immuniser contre la Covid-19. Sortie de chez elle à 9h30, ce matin-là, elle se dirige vers le centre de vaccination le plus proche de son lieu de résidence, à Bir Mourad Raïs, à Alger pour se faire vacciner.