« J’étais un homme tranquille dans son appartement, dans son trois et demie. » Mohammad, 61 ans, aurait voulu rester cet homme tranquille. Mais le 1 er juillet, il se retrouvera sans bail. Et sans logis. La nouvelle propriétaire du triplex de Rosemont dans lequel il habite depuis cinq ans lui a dit en décembre qu’elle souhaitait récupérer son trois et demie, payé 630 $ par mois, pour y loger ses parents qui arrivent du Viêtnam. Mohammad, qui préfère taire son vrai nom par peur de représailles, n’avait jamais eu de mal à se loger dans le passé. Mais cette fois, les choses sont différentes.