Nul ne peut nier que le numéro deux du gouvernement est un bien beau parleur, avec une pincée de pédanterie qui n’a rien de ridicule. On peut aimer ou pas le timbre de sa voix, que d’aucuns auraient souhaité un tantinet plus grave, mais personne ne peut contester le fait qu’il maîtrise la langue de Shakespeare (et celle de Molière du reste) de manière… théâtrale, un peu comme un Lord britannique, certainement mieux que le vieillissant Lord Meghnad Desai. Sur la forme, il n’y a rien à dire ; à lui seul, le ministre du Tourisme a frappé bien plus fort que toutes les campagnes, trop souvent ratées, de la MTPA (dont celle inexcusable et risible de quelque Rs 400 millions signée avec Liverpool à cause des nominés politiques sans colonne vertébrale).