C’est l’été, je me pose des questions. En forme de mea culpa, les questions. Tant de sujets d’actualité que je n’ai pas abordés avec vous cette année. Les petits bonshommes verts de l’espace, hein ? Jamais abordé. Ils existent, pourtant, pris « très au sérieux » par le Pentagone qui les appelle des « phénomènes aérospatiaux inexpliqués » (bonshommes verts, c’est mieux). L’expansionnisme chinois ? Jamais abordé, c’est sûr, mais qu’est-ce que j’y connais, aux Chinois ! Je sais juste qu’ils sont des milliards (et des milliards) et que l’Empereur Bao Dai avait un sacré coup de baguette (fourchette) ! Le dérèglement climatique ? Regardez ce qui vient de se passer. La protection de l’environnement par la Constitution, le plus vital des « béaba », vient de s’absenter du débat public, général, les deux « chambres » se tirant dans les pattes… On s’en fout, du climat, du « Make our planet great again ». Débordez, grandes eaux ! Battez vos records saisonniers, canicules ! Fondez, précieux glaçons antarctiques ! Et toi, prochain déluge, débrouille-toi pour engloutir l’univers après nous, s’il te plaît, quand il n’y aura plus que nos enfants pour se faire un sang d’encre et passer la serpillière en espérant la décrue. Le climat si, je m’y suis frotté. J’ai dit – et je redirai – ma façon de penser des prétendues éoliennes « offshore » (soixante-deux monstres de tartufferie à « tu » et à « toi », qu’ils disent, avec l’avenir décarboné) en train de vandaliser la baie de Saint-Brieuc dans une indifférence à dormir debout (pour l’instant). Hurlez, coquilles Saint-Jacques, granit et bigorneaux ! Aux armes, marsouins et homards ! Horizons, corail, langoustines, beauté toute seule et toute nue d’un monde en proie au veau d’or.